Soins de base
Soins primaires pour les plus vulnérables
Mamas for Africa fournit des soins médicaux aux victimes de violences sexuelles. Et aux femmes souffrant d'affections gynécologiques graves telles que le prolapsus utérin et la fistule. En cas de besoin, nous assurons l'hospitalisation.Mamas for Africa propose également un suivi psychologique. C'est une nécessité : les traumatismes doivent être guéris. De plus, les femmes sont souvent rejetées par leur communauté. Nous sommes alors leur seul espoir, surtout dans les villages isolés.
Dans les zones reculées, nous sommes en attente. Les victimes de violences sexuelles et d'inégalités entre les sexes peuvent se rendre dans l'un de nos 11 points d'accueil dotés de personnel et répartis dans la province du Sud-Kivu. Nos infirmières, psychologues et assistants psychosociaux s'y rendent pour soigner les femmes qui n'ont pas accès à un hôpital.
Sensibilisation
Sensibilisation de toute une communauté
Mamas for Africa brise les tabous, rend les choses négociables, informe et sensibilise. Toute la communauté - les femmes comme les hommes - est impliquée dans nos actions de sensibilisation.
Dans les centres paroissiaux, sur les places des villages, dans les écoles et à la radio, nous parlons d'égalité des droits, de violence sexuelle, de rejet et de masculinité positive. Mamas for Africa le fait en concertation avec le réseau local.
C'est ainsi que les femmes sont responsabilisées. C'est ainsi que nous faisons avancer les femmes. C'est ainsi que nous faisons avancer toute une communauté.
Mamas for Africa travaille dans l'est du Congo
Mamas for Africa est installé à la Maison de la Femme à Bukavu. De là, nos équipes multidisciplinaires partent chaque semaine de village en village dans le Sud-Kivu. Nous y apportons des soins médicaux et psychologiques.
Notre équipe
Une équipe bien rodée
L'équipe principale de Mamas for Africa compte 20 collègues au Congo. Chaque jour, ils donnent le meilleur d'eux-mêmes pour améliorer le sort de nombreuses filles et femmes vulnérables dans le Sud-Kivu.
Le Sud-Kivu est deux fois plus grand que la Belgique et compte environ cinq millions d'habitants, répartis dans des centaines de villages.
Comme notre équipe principale ne peut pas être partout à la fois, Mamas for Africa a mis en place un réseau de points d'accueil locaux. Les bastions de ces points d'accueil sont nos 30 employés locaux.
Ces hommes et ces femmes sont nos antennes dans les coins les plus reculés. Ils connaissent leur village sur le bout des doigts et viennent immédiatement en aide aux femmes en cas de catastrophe. En même temps, ils sont des personnes de confiance pour les femmes et les jeunes filles qui ont des questions à poser.
L'équipe centrale et le personnel local forment une machine bien huilée.
Où va l'argent ?
Un bref aperçu de nos dépenses au Congo.
Vous voulez des chiffres détaillés ? Consultez notre rapport annuel ci-dessous.
Soins médicaux
29,90%
Aide psychologique
16,92%
Sensibilisation & prévention
23,77%
Réinsertion économique
5,22%
Formation
1,30%
Véhicules tout-terrain & voyages
9,30%
Bâtiment
5,70%
Autre
7,89%
Sur le terrain
Bora Tito, figure de proue de Mamas for Africa à Kalehe
Bora s'occupe de notre point d'accueil à Kalehe, sur la rive occidentale du lac Kivu. En tant qu'employée locale, elle offre une oreille attentive et tire la sonnette d'alarme en cas de problème. Elle nous donne des oreilles et des yeux dans cette région isolée.Bora se rend régulièrement à Bukavu pour participer à des sessions de formation. Elle y rencontre des collègues des autres villages. Leur soif de connaissances prouve leur engagement, malgré des conditions souvent difficiles.
S'occuper des femmes les plus vulnérables est notre cœur de métier. Mais s'occuper de nos soignants, c'est aussi très important pour nous, car sans nos soignants, nous n'atteindrions jamais notre groupe cible. Bravo pour leur courage !
Partenariats durables
Denis Mukwege, lauréat du prix Nobel
Le docteur Denis Mukwege est l'un de nos principaux partenaires. Il est gynécologue et expert en matière de violences sexuelles dans les zones de conflit. À Bukavu, il dirige l'hôpital Panzi, où nos femmes reçoivent des soins médicaux gratuits.
Mais toutes les femmes affectées ne peuvent s'y rendre car elles sont trop nombreuses. C'est pourquoi nous travaillons avec deux autres hôpitaux partenaires. Ici, nous devons payer. Nous le faisons grâce à nos donateurs.
