« J'étais seule à la maison quand ma mère est allée chercher de l'eau ».

Happy a 6 ans

Un pull rose Minnie Mouse et des Crocs jaune vif. À première vue, Happy ressemble à ce à quoi un enfant de 6 ans devrait ressembler. Vêtue de couleurs vives, en sécurité sur les genoux de sa mère.

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Elle vous rappelle peut-être vos propres (petits-)enfants.

Récemment, le destin l'a frappée dans sa propre maison à Luberisi, un village au sud de Bukavu. Un soldat est entré par effraction et l'a violée.

« J'étais seule à la maison quand ma mère est allée chercher de l'eau », raconte-t-elle. "Un homme que je ne connaissais pas a forcé notre porte d'entrée et m'a fait beaucoup de mal. J'ai pleuré et je lui ai demandé d'arrêter. Mais il a continué. Jusqu'à ce que ma mère rentre à la maison.

Happy est une petite fille de 6 ans. Elle vit à Luberisi, un village de la Pleine de Rusizi, au sud de notre ville natale de Bukavu. Happy a été violée par un soldat inconnu.

Dans la région de Luberisi, Mamas for Africa dispose de six points d'accueil. Le personnel local y dispense les premiers soins aux victimes de violences sexuelles. Ils font souvent la différence entre la vie et la mort. Dans cette région inhospitalière, peuplée de rebelles et de soldats mutins, il n'existe aucune autre infrastructure médicale où les victimes peuvent se rendre gratuitement.

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La maman d'Happy l'a trouvée en sang et en pleurs. Totalement paniquée, elle a pris son bébé sur son bras et a couru jusqu'au point d'accueil de Mamas for Africa dans le village. Là, nous avons prodigué les premiers soins à Happy.

Notre psychologue, Feza, est venue de Bukavu dans les plus brefs délais et suit Happy et sa maman de près.

Grâce à Mamas for Africa et à ses donateurs, Happy reçoit de l'aide. Merci de continuer à nous soutenir pour qu'elle ne tombe pas dans l'oubli. Aidez-nous à redonner de l'éclat à ses yeux noirs.

En effet, la petite Happy n'est pas seulement vulnérable sur le plan médical, mais aussi sur le plan social. Ses concitoyens sont affectés, honteux. Nous leur parlons pour briser le tabou. Pour qu'il y ait une vie pour les survivants de violences sexuelles.