L’hépatite B : une peine supplémentaire après l’agression sexuelle

1 an après notre premier vaccin contre l’hépatite B, des centaines de familles ont déjà été aidées

Dans notre pays, l'hépatite B est discrètement une maladie oubliée. Mais dans le monde entier, cette infection du foie fait de plus en plus de victimes, à tel point que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a récemment tiré la sonnette d'alarme.

Le virus se transmet également par contact sexuel, de sorte que de nombreuses femmes de l'est du Congo sont malheureusement infectées par le virus après avoir été violées. Par la suite, la maladie est souvent transmise de la mère à l'enfant. Peu de femmes sont vaccinées, surtout dans les régions reculées.

C'est pourquoi Mamas for Africa a lancé sa propre campagne de vaccination l'année dernière. Une telle piqûre est minime, mais elle fait toute la différence, comme le sait notre infirmière Salima. »

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Salima, pourquoi cette campagne est-elle nécessaire ?

« Dans notre centre, les femmes peuvent recevoir des soins après avoir subi des violences sexuelles, mais jusqu'à l'année dernière, elles devaient encore aller chercher elles-mêmes leur vaccin contre l'hépatite B à l'hôpital de Panzi. Cela leur coûtait beaucoup de temps et d'énergie. Elles passaient souvent des jours sur la route et devaient ensuite faire la queue à l'hôpital pendant des jours. Par conséquent, de nombreuses femmes n'ont reçu qu'un seul vaccin, alors qu'elles en ont besoin de trois pour être totalement protégées. »

Alors, comment s'y prendre ?

« Avec mes collègues Nicole et Furaha, j'administre désormais moi-même les vaccins dans nos points d'accueil répartis dans l'est du Congo. Cela change la donne pour de nombreuses femmes ».

Quels sont les résultats ?

« Alors qu'auparavant ils perdaient presque une semaine entière à cause du transport et des files d'attente, la vaccination se fait maintenant en un clin d'œil. La première année a donc été un grand succès. Nous avons déjà administré des centaines de vaccins. Nous aidons ainsi non seulement les femmes violées, mais aussi leurs familles entières. C'est fantastique. »