Mamas for Africa rejoint la lutte contre l'hépatite B

Selon l'Organisation mondiale de la santé, la moitié de la population mondiale n'a pas accès aux soins de santé essentiels, à la planification familiale et aux vaccinations. Eh bien, que ce ne soient que 3 des tâches essentielles de Mamas for Africa ...

Nous nous concentrons sur les soins de santé et la planification familiale depuis un certain temps maintenant. Mais depuis cette année nous assurons aussi des vaccinations dans l'est du Congo. Pourquoi?

L'hépatite B est une menace réelle pour les victimes de viol dans l'est du Congo. De nombreux agresseurs sont infectés par le virus et le transmettent sans plus, ni moins, à chaque femme et fille qu'ils agressent.

C'est donc aussi arrivé à Pauline. Heureusement, Pauline a reçu un vaccin contre l'hépatite B à temps. Au moins la première dose.

Cependant, comme vous le savez, une dose du vaccin contre l'hépatite B ne suffit pas. La deuxième dose suit un mois plus tard, la troisième six mois plus tard. Pour de nombreuses femmes et filles infectées, il s'agit d'un énorme problème.

Normalement, Pauline doit se rendre à l'hôpital pour chaque dose. Elle ne pensait pas que c'était possible pour une femme de la campagne. Mais que se passe-t-il si elle ne se présente pas pour sa deuxième ou troisième dose ? Ensuite, elle peut encore tomber malade. Ce serait malheureux!

L'inquiétude de Pauline nous a fait réfléchir. Pourquoi obligeons-nous ces patients à faire un long voyage jusqu'à l'hôpital? Avec des temps d'attente parfois longs avant que ce soit leur tour ? Ne pouvons-nous pas organiser cela différemment et mieux ? En matière de santé, chacun peut-il compter sur une politique efficace et volontariste ?

Et donc Mamas for Africa lance son propre programme de vaccination. Nous achetons nous-mêmes les vaccins, les apportons aux victimes pour que la vaccination ait lieu dans les deux mois après le viol. C'est nécessaire pour que ça marche.

Lorsque les victimes doivent d'abord se rendre à l'hôpital pour attendre leur tour, un temps précieux est perdu. Nous voulons éviter cela avec ce programme.

Après l'administration de la première dose, nous surveillons également attentivement tout, afin que les patients reçoivent également la deuxième et la troisième dose.

Et donc Pauline n'a pas à s'inquiéter. Comme toutes les autres victimes de viol, nous l'invitons au centre d'accueil de son quartier pour sa deuxième et troisième dose. Cela lui facilite grandement la tâche.

C'est une belle illustration de la façon dont Mamas for Africa peaufine sans cesse son approche à l'Est du Congo.

Grâce à votre solidarité, Mamas for Africa a aujourd'hui la capacité et la compétence pour envisager cette nouvelle approche. Maintenant les ressources.

Chère lecteur, puis-nous comptons sur vous pour mener à bien ce programme de vaccination ? Participerez-vous et nous fournirez-vous les ressources pour le faire ?

Une vaccination complète coûte environ 35 euros par femme. L'objectif est de vacciner au moins 250 femmes cette année. Calculez vous-même combien de ressources financières nous avons besoin pour cela.

Bien sûr, ce programme de vaccination n'est qu'une des nombreuses actions que Mamas for Africa met en place dans l'est du Congo. C'est pourquoi chaque don, quel qu'en soit le montant, est le bienvenu. Pour un cadeau de 40 euros ou plus, vous bénéficiez d'une réduction d'impôt de 45%. Avec 105 euros vous vaccinez immédiatement trois femmes, alors que vous bénéficiez d'un avantage fiscal de 47,25 euros. C'est une bonne affaire, n'est-ce pas ?

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